mardi 23 décembre 2014

Quelques infos sur la biologie de la lactation

Voici un article présentant les processus biologiques qui interviennent lors de lactation. Leur connaissance est indispensable pour gérer au mieux la production laitière du troupeau.

            Hernani et Hélium sont des Prim’Holstein, grande race de vaches laitières. A la ferme de Grignon, elles sont traites deux fois par jour, et une partie de leur lait est utilisée par la laiterie pour produire des yaourts, du fromage blanc ainsi que du beurre, le reste est collecté par une coopérative.

            Une vache laitière ne donne cependant pas toujours du lait, et la quantité de lait qu’elle donne varie. Ainsi, pour optimiser la quantité totale de lait collecté, le vacher doit inséminer les vaches dans un intervalle précis.
  Les Prim’Holstein sont de nos jours en grande majorité inséminées artificiellement. Le vacher doit alors être capable de détecter les chaleurs de l’animal.  Après que la vache a mis bas, il faut attendre quelques semaines avant que la cyclicité redevienne normale et que la vache puisse être inséminée. Plusieurs inséminations sont souvent nécessaires pour obtenir une insémination fécondante, c'est-à-dire une nouvelle gestation.


            Pour que la nouvelle lactation soit optimale après la parturition, la vache doit être tarie 2 mois avant le vêlage (soit 7 mois environ après le pic de lactation) : en effet, ainsi, les alvéoles sont presqu’entièrement renouvelées.
            En fin de gestation, les alvéoles se développent au sein du tissu adipeux. Les premières tétées activent ce développement. Le pic de lactation est ainsi atteint 45 à 65 jours après le vêlage. Passé ce pic, la production journalière de lait baisse de façon quasi linéaire. 


            La structure des glandes mammaires est très ramifiée. Ce sont les cellules épithéliales alvéolaires qui sont responsables de la sécrétion de lait d’abord dans les canaux lobulaires. Le lait sécrété dans toutes les alvéoles des lobules converge dans les canaux lobaires puis dans les canalicules et canaux mammaires pour arriver dans la citerne.


Sources d’inspiration des schémas : cours de physiologie animale dispensé par Marie Saint-Dizier à AgroParisTech et http://www.delaval.com/

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