mercredi 24 décembre 2014

La reproduction dans l'élevage laitier: points clés et nouvelles méthodes


L’objectif d’un éleveur de bovin est en grande partie pérenniser son cheptel. En conséquence il faut savoir maîtriser la reproduction de A à Z. De manière simplifiée on exposera dans cet article plusieurs étapes clé de la reproduction chez les bovins et on précisera pour chacune le fonctionnement, les problèmes, les marges d’action et les solutions éventuelles. 

  •          La détection des chaleurs :


Cette phase initiale de la reproduction est primordiale car obligatoire. Or ce comportement correspondant à la phase d’ovulation ou œstrus dans le cycle de reproduction n’est pas évident à observer chez les animaux. Il demande beaucoup de temps d’observation et surveillance ce qui est difficile lorsque les animaux sont aux pâturages (les futures génisses par exemple). L’environnement doit aussi être propice à la monte, signe très caractéristique et remarquable des chaleurs. En effet, la stabulation libre et les logettes permettent un tel comportement contrairement à l’entrave. Cependant des sols glissants car non paillé, non rainuré ou non recouvert de sciure peuvent limiter le chevauchement. D’autres signes de chaleur, plus mineurs et constatés chez moins de vaches, sont une diminution anormale de la quantité de lait pendant 2 à 3 jours (période de chaleur) ou un refus de donner son lait lors de la traite, la présence de saignements au niveau de la vulve ou un comportement agité de l’animal dans l’étable, la diminution de prise alimentaire et de la rumination.

Les aspects précédemment explicités ne prennent pas en compte les multiples problèmes issus de la cyclicité des animaux. En effet les anomalies de cyclicité ne sont pas chose rare dans une exploitation et sont assez difficile à maitriser car d’origine diverse. Le cycle chez une vache est d’environ 21 jours et la reprise de cyclicité post-partum de fait environ 2 mois après le vêlage. Sachant que la gestation est de 9 mois, l’éleveur recherche dans l’idéal à avoir un veau par vache et par an. Pour atteindre cet objectif, le timing est alors court et laisse à l’animal environ 2 à 3 périodes de chaleurs en cas de non fécondation. Or les anoestrus permanent ou cyclicité non périodique souvent constatés chez des multipares font diminuer la fertilité de l’animal. Principalement les causes sont dues aux stress (environnement, dystocie…) ou à la nutrition notamment en oligo-élément ou encore à certain facteur génétique.

Les marges d’action et les solutions éventuelles sont alors ici :

            -la détection des chevauchements: le collage de patchs colorants au niveau de la queue marquant l’animal monté et celui qui monte. Cela cible les animaux en chaleurs et se remarque rapidement, mais nécessite leur isolement du lot une fois la capsule éclatée ;

            -l’amélioration du bien-être animal par son hébergement adéquat : les stabulations paillés permettent une très bonne détection et diminue en partie le stress mais ne sont pas facile d’entretien ;

            -le facteur génétique de fertilité : pris en compte en sélection génétique que depuis peu, cet indice prend une part nécessaire aujourd’hui ;

            -la nutrition en calcium post-partum et la rumination : suite au vêlage le taux de calcium diminue fortement chez les bovins un complément semble alors nécessaire pour une reprise de cyclicité le plus rapidement. Le principe « heatime » repose sur la détection de la rumination grâce à un collier porté par l’animal, toute anomalie de rumination est alors détecté et préviens l’éleveur par le biais d’une tablette multifonctions. Cette méthode n’est pas très efficace bien qu’elle soit peu coûteuse et permet de détecter d’autres anomalies du ruminant ;
            -la présence d’un taureau : l’essentiel de la reproduction en élevage laitier se fait grâce à l’insémination or cette méthode est parfois inefficace sur certain animaux en parfaite santé, avoir un taureau sur l’exploitation permet alors d’augmenter la fertilité sur l’exploitation et de stimuler aussi les reproductrices à entrer en chaleurs.
·         
  •      Le problème de la fécondité :


Que ce soit par insémination ou par monte naturelle, il faut arriver à obtenir une fécondation ce qui n’est pas toujours évident même si l’éleveur à correctement détecté les chaleurs.  Les problèmes liés à la fécondité sont souvent dus à des cas dits pathologiques en ce qui concerne la femelle comme une carence en oligo-élément. Mais le véritable point de la fécondation reste le pouvoir fécondant des spermatozoïdes. En effet la technique d’insémination diminue en partie la vigueur des spermatozoïdes mais cela est en partie augmenté par leur nombre par paillette.

Il n’est pas question ici de remettre en question la technique d’insémination artificielle largement maitrisée aujourd’hui, mais il est important de souligné son importance dans la génétique et la sélection des animaux qui laisse encore de multiple interrogations vis-à-vis notamment de transmission de tares sous-jacentes aux facteurs de production. La marge d’action se trouve alors ici dans le sens où à présent nous en avons conscience, il faut alors raisonner cette sélection comme c’est le cas de plus en plus chez les sélectionneurs.

  • ·             La maîtrise de la gestation :


Ce stade de gestation est le plus long (9 mois) et relativement simple à maîtriser. Il suffit de favoriser la croissance in utero du veau en prenant soin de la mère. Cela passe inévitablement par une nutrition adaptée tout  au long de la gestation et à la production laitière en cours. C’est notamment très important les quelques semaines avant le vêlage afin d’éviter tout problème à cette étape déterminante. Ensuite, un point clé est d’éviter les avortements. Pour cela il faut limiter le stress des animaux en minimisant leur manipulation par exemple. Or l’avortement  est souvent due à des maladies infectieuses ou virales, dans ce cas c’est aux vétérinaires d’agir en prévenant les services sanitaires capables de répondre à ce problème.

La marge d’action reste étroite ici, un bon état sanitaire du troupeau et des bâtiments sont de mises mais ce sont des actions aujourd’hui largement maitrisées par des vaccinations obligatoires, des périodes de vide sanitaire des bâtiments ou des campagnes de certification à certaines maladies (« indemne IBR » par exemple).

  • ·         La gestion du vêlage:


Après toutes ces péripéties, l’étape fondamentale est la naissance du veau mais des problèmes peuvent apparaître en 2 points : la détection du vêlage et les problèmes de dystocie (vêlage difficile). Concernant le deuxième point, ce sera bref car c’est de la responsabilité du vétérinaire qui doit alors repérer l’anomalie et agir en fonction

(césarienne, épisiotomie,..). Parfois cela peut être dû à des carences en oligo-éléments ce qui souligne encore la grande responsabilité de la nutrition.

Par contre en ce qui concerne la détection du vêlage, il reste une marge d’action.  En effet, les signes cliniques d’un vêlage sont essentiellement l’isolement de l’animal d’entre ces congénères, un gonflement des mamelles, le relâchement du muscle sacrosciatique, le relâchement et gonflement de la vulve, une diminution de la prise de nourriture. Or ces signes ne sont pas évident chez tous les animaux et demande beaucoup de surveillance de la part de l’éleveur. Et bien que ce point ne soit pas essentiel pour les éleveurs laitiers car ayant des vêlages facile à 90%, il existe plusieurs systèmes de détection électronique du vêlage. Un exemple fut la mise en place d’une ceinture autour du ventre de la vache où des détecteurs vérifiaient si l’animal ruminait ou pas. Ce système n’est cependant pas très pratique d’emploi et peu fiable pour le vêlage. Un autre système est la mise en place d’une petite sonde à l’entrée du col de l’utérus, cette sonde est alors expulsée marquant le début du vêlage. La sonde repère alors la différence de température entre l’intérieur de l’animal et le milieu extérieur et signale à une borne cette différence. La borne qui enregistre en permanence cette température repère l’anomalie et préviens l’éleveur par SMS. Ce système est assez fiable et pratique d’utilisation.


En guise de conclusion, la maîtrise entière de la reproduction est un point essentiel pour un éleveur bien que pas si évidente. Cependant, ici « produire autrement »  rime avec une nutrition adapté et raisonnée mais aussi avec l’utilisation de petits appareils électronique de détection optimisant élevage et facilitant le travail de l’éleveur sans le remplacer.
Le système Vel'phone
Le système Headphone

Article rédigé par Elodie WOZNIAK

Sources:
                                               

mardi 23 décembre 2014

Quelques infos sur la biologie de la lactation

Voici un article présentant les processus biologiques qui interviennent lors de lactation. Leur connaissance est indispensable pour gérer au mieux la production laitière du troupeau.

            Hernani et Hélium sont des Prim’Holstein, grande race de vaches laitières. A la ferme de Grignon, elles sont traites deux fois par jour, et une partie de leur lait est utilisée par la laiterie pour produire des yaourts, du fromage blanc ainsi que du beurre, le reste est collecté par une coopérative.

            Une vache laitière ne donne cependant pas toujours du lait, et la quantité de lait qu’elle donne varie. Ainsi, pour optimiser la quantité totale de lait collecté, le vacher doit inséminer les vaches dans un intervalle précis.
  Les Prim’Holstein sont de nos jours en grande majorité inséminées artificiellement. Le vacher doit alors être capable de détecter les chaleurs de l’animal.  Après que la vache a mis bas, il faut attendre quelques semaines avant que la cyclicité redevienne normale et que la vache puisse être inséminée. Plusieurs inséminations sont souvent nécessaires pour obtenir une insémination fécondante, c'est-à-dire une nouvelle gestation.


            Pour que la nouvelle lactation soit optimale après la parturition, la vache doit être tarie 2 mois avant le vêlage (soit 7 mois environ après le pic de lactation) : en effet, ainsi, les alvéoles sont presqu’entièrement renouvelées.
            En fin de gestation, les alvéoles se développent au sein du tissu adipeux. Les premières tétées activent ce développement. Le pic de lactation est ainsi atteint 45 à 65 jours après le vêlage. Passé ce pic, la production journalière de lait baisse de façon quasi linéaire. 


            La structure des glandes mammaires est très ramifiée. Ce sont les cellules épithéliales alvéolaires qui sont responsables de la sécrétion de lait d’abord dans les canaux lobulaires. Le lait sécrété dans toutes les alvéoles des lobules converge dans les canaux lobaires puis dans les canalicules et canaux mammaires pour arriver dans la citerne.


Sources d’inspiration des schémas : cours de physiologie animale dispensé par Marie Saint-Dizier à AgroParisTech et http://www.delaval.com/

lundi 22 décembre 2014

La race Prim'Holstein

 Le troupeau laitier de la ferme de Grignon est constitué entièrement de vaches de race Prim'Holstein.
Voici donc un rapide tour d'horizon à propos de la race laitière la plus répandue en France, très présente dans les grands bassins de production que sont la Bretagne, la Normandie et le Nord.

Troupeau laitier de Grignon, stabulation avec logettes

Les individus de la race sont de grande taille et facilement reconnaissables à leur robe noire et blanche. Toutefois, il existe des individus à robe pie-rouge (Red Holstein). A l'origine, la race vient du nord de l'Europe, dans les actuels Pays-Bas et de l'état de Schleswig-Holstein en Allemagne, d'où sont nom courant de Hollandaise. Après avoir été exportée sur le continent américain à la fin du XIXème siècle, elle est peu à peu introduite en France au début du XXéme siècle. Mais ce n'est qu'aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale que les effectifs croissent significativement. A cette période, les éleveurs recherchaient des races mixtes lait-viande, elle acquiert alors le nom de Française Frisonne Pie-Noire (FFPN).
Frisonne Pie-Noire en 1952
 Puis dans les années 1970-1980, des semences issues des élevages nord-américains sont introduits pour améliorer les caractères laitiers, à savoir davantage de productivité au profit des caractéristiques bouchères. En effet, la demande en produits laitiers ne cesse de croître à cette époque grâce à la situation économique des trentes Glorieuses. Si bien que dans les années 1990, la race prend le nom de Prim'Holstein.
Aujourd'hui le cheptel français s'élève à 2,5 millions de têtes, ce qui en fait la race la plus répandue  avec 30% de l'effectif total national.

Caractéristiques laitières:

Lors des vêlages, le poids moyen des veaux est de 40 kg. A l'age adulte, les femelles atteignent un poids de 600 à 700 kg tandis que les mâles un poids de 900 kg à 1 tonne. Les génisses vêlent en général aux alentours de deux ans, ce qui en fait une race précoce. 
Les productions de lait affichées sont très bonnes, il en est de même pour les taux protéiques. Si bien que ce dernier critère entre dans les objectifs de sélection de la race.La morphologie de la race est également bien adaptée aux conditions de l'élevage laitier. En effet la morphologie de la mamelle est adaptée à une traite mécanique, les aplombs sont tels qu'ils permettent une bonne locomotion. Enfin, son métabolisme valorise de manière optimale les fourrages riches de type maïs ensilage.

Les production de lait sont élevées avec une moyenne de 9 276 kg au contrôle laitier de 2013 avec taux de matière grasse (taux butyreux) de 39,3 pour 1 000 et un taux de matière azotée (taux protéique) de 31,8 pour 1 000 (en masse, soit en grammes par kg).


Schéma de sélection:

Au travers ce programme de sélection, l'idée est d'améliorer à la fois la morphologie fonctionnelle de la race mais aussi le taux protéique tout en maintenant un niveau de production de lait élevée.
Ces données sont regroupées dans l'Indice de synthèse (ISU)




Formule de l'Index de Synthèse en 2012
Sources: www.primholstein.com site de l'association des éleveurs Prim'Holstein France




samedi 20 décembre 2014

Un poème pour les vacances


Voici le dernier poème de cette année. Nous allons profiter des vacances pour alimenter ce blog, l'enrichir et on vous souhaite à tous d'excellentes fêtes de fin d'année !!


L'hiver est arrivé
Le temps pour nous est maintenant compté
Pour apprendre à Hernani et Hélium
Comment se comporter sur le podium

Cette semaine: grande première!
Les vaches sont sorties de la stabulation
Et malgré un peu d'appréhension
Elles ont franchi avec succès la barrière!

Nos Prim'Holstein devront s'habituer
à être brossées, préparées et observées.
En janvier: aucun répis!
Elles feront de plus en plus de sorties.

Les vacances arrivant à grand pas
Nous repartons chacun dans nos régions
Et Hernani et Hélium nous laissons
En espérant que les acquis ne disparaissent pas.

Bonnes fêtes de fin d'année
Et rendez-vous en janvier
Pour suivre les progrès
De vos vaches préférées. 



Clémence de la Bourdonnaye

samedi 13 décembre 2014

Une première sortie avec les vaches

Hier, bravant la pluie et le vent qui sévissaient sur le plateau et à la ferme, nous avons pour la première fois dans notre travail de dressage sorti Hélium et Hernani au grand air.
Ce fut pour elle quelque chose de nouveau après bientôt deux mois passés dans la stabulation.
Aussi nous avons enfin pu estimer notre degré d'avancement du dressage des vaches ainsi que leur capacité à nous faire confiance.
En effet, jusqu'à maintenant, nous ne les avions travaillé que dans la stabulation.
L'ensemble de l'équipe avec Hélium et Hernani

Elodie, Thipahine, Clémence et Anaïs en compagnie d'Hernani

Julien et Agathe avec Hélium

lundi 8 décembre 2014

Un poème, des nouvelles

Voici un joli poème qui apporte quelques nouvelles de notre aventure collective, merci à Clémence !


Depuis un mois maintenant,
Nous préparons Hélium et Hernanie
Pour l’aventure de leur vie !

Si les débuts furent compliqués,
Si la remplaçante a été changée,
Nous constatons des progrès 
Chez nos célèbres vaches à lait !

Nous pouvons à ce jour les approcher,
Les isoler, les caresser et les brosser,
Et si on a du bol,
Elles acceptent le licol !

Nous allons chacun tour à tour
Nous occuper de nos deux vaches,
Afin que jour après jour,
A nous elles s’attachent !

Malgré l’arrivée du froid,
Nous ne nous décourageons pas,
A venir cette semaine des photos,
Des articles, bref : du nouveau !


Clémence de la Bourdonnaye

Le rôle de la ferme de Grignon dans la plaine de Versailles

         

Située à environ 25 kilomètres à l'Ouest de Paris, la plaine de Versailles s'étend depuis le parc du château de Versailles jusqu'à la vallée de la Mauldre.
Vue de la plaine lors des ensilages
au mois de septembre
Ce territoire ouvert est bordé au Nord par la forêt de Marly et au Sud par l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il s'agit d'une région naturelle qui qui repose sur des terrains calcaires datant de l'Eocène. Ces derniers sont par endroits recouvert de limons des plateaux qui constituent un très bon substrats pour les grandes cultures. Ces dernières y sont très présentes avec des cultures telles que le blé, le colza, l'orge et dans une moindre mesure le maïs. Par ailleurs, la proximité d'un très grand bassin de consommation qu'est la région parisienne a permis la développement local du maraîchage et de culture de légumes de plein-champs.
C'est donc dans ce contexte urbanisé mais aussi d'openfield que se situe la ferme de Grignon.
Seule exploitation de cette région à pratiquer l'élevage, la ferme y joue un rôle majeur. En effet, le pastoralisme s'accompagne de prairies et de haies qui rompent la monotonie des champs de céréales.
Ainsi le ferme est une véritable réserve de biodiversité au sein de la plaine, véritable atout pour l'environnement alentour. 
Alternance de prairies, haies et cultures
Les haies champêtres, les prairies, les bandes enherbées sont des infrastructures agro-écologiques utiles en tant que refuge et réservoir de biodiversité. On parle ici de corridors écologiques.
Cette richesse de la faune et de la flore apporte par ailleurs beaucoup aux animaux d'élevages mais aussi aux cultures. Les haies abritent les vaches des vents et du bruit des axes routiers, les prairies hébergent des auxiliaires bénéfiques aux céréales. Ce sont donc des atouts pour la production.
L'association AgroCôtéFerme joue également un grand rôle dans ce maintien de la biodiversité sur la ferme de Grignon en organisant tous les ans l'opération "Un arbre un élève" qui permet de poursuivre la construction de haies.
Toutefois, l'urbanisation est aujourd'hui encore en progression depuis le pourtour de la plaine et constitue à long terme une menace pour cette espace naturel.

mardi 2 décembre 2014

L'équipe TNLA 2015 se présente

L’équipe TNLA 2015



             Cette année encore, 6 étudiants de première année se sont motivés pour le Trophée National des Lycées Agricoles, édition 2015. Nous travaillons depuis un mois déjà au dressage de deux vaches. De race Prim’Holstein, Hélium et Hernani ont été choisies parmi les 160 vaches en lactation du troupeau.
Nous venons tous d'horizons différents, avec des parcours plus ou moins semblables. Et c'est avec cette passion commune  que nous nous engageons cette année dans cette grande expérience

 Voici une présentation des élèves de l’équipe :




 Clémence de La Bourdonnaye, 19 ans 
 Originaire de Lyon 

 « Je suis rentrée à AgroParisTech après une classe préparatoire au Lycée du Parc à Lyon (69). Le domaine de l’agroalimentaire m’intéresse particulièrement. Cette année, j’ai décidé de faire partie du TNLA avant tout pour découvrir le monde de l’élevage que je ne connais pas, pour m’investir dans un projet en équipe et pour représenter l’école lors du Salon Internationale de l’Agriculture. C’est une occasion unique pour nous d’avoir un contact régulier avec le personnel de la ferme, de découvrir en partie leur métier. »



 Elodie WOZNIAK, 23 ans 

 Originaire du sud de la Bourgogne

 « Avec un parcours un peu atypique, je suis arrivée à AgroParisTech en ayant passé le concours C, où initialement je postulais pour une école vétérinaire. Mais cette grande école me permet toujours d'approfondir mes connaissances du monde rural et agricole et plus particulièrement de l'élevage, domaine que j'affectionne. Ma motivation pour le TNLA me paraît essentielle pour développer mes connaissances et enrichir mon expérience vis-à-vis de l'élevage mais aussi partager avec notre équipe TNLA et les professionnels de la ferme tout au long de l'année comme au salon de l'agriculture. » 


 Thiphaine BRUDER, 
Originaire de Strasbourg (Alsace, Bas-Rhin)


 « Après une prépa BCPST passée à Strasbourg, j’ai décidé d’intégrer AgroParisTech qui propose des formations diverses et variées, notamment dans le secteur de l’agriculture. J’ai passé une bonne partie de mon enfance en ville. Du coup, je n’ai donc pas eu l’occasion de découvrir le monde de la ferme, bien qu’en Alsace, les exploitations soient nombreuses. C’est pourquoi je profite de la première année sur le campus de Grignon et de la proximité de la ferme pour me familiariser avec les élevages, notamment par la traite et le TNLA qui offre un contact privilégié avec les vaches. C’est aussi une bonne opportunité pour apprendre à travailler en équipe et pour représenter notre école ainsi que la ferme de Grignon. » 





Agathe MALZAC, 19 ans

  « Je viens du nord de Bordeaux et j’ai intégré AgroParisTech après deux ans de prépa à Toulouse. J’aimerais m’orienter vers la gestion des milieux naturels et réaliser un travail de terrain. J’ai choisi de faire partie du TNLA pour apprendre à connaitre l’élevage laitier, et la vie de la ferme en général, pour avoir un contact privilégié avec les vaches et enfin prendre part à un travail d’équipe très enrichissant. »   




 Anaïs Bire, 21 ans
«Elève en première année à l’école d’AgroParisTech Grignon, j’ai pu devenir membre de l’association AgroCôtéFerme qui fait le lien entre les élèves et la ferme expérimentale. C’est ainsi que m’a été présenté le Trophée National des Lycées Agricoles.

 Enfant, lorsque je rendais visite à mes cousines, qui habitaient dans le pays basque , nous avions l’habitude de jouer dans la bergerie qui se situait à deux pas de chez elles, entre les brebis, les vaches et les bottes de foin. J’ai alors développé un certain attachement à ces lieux dont je ne comprenais pas vraiment le fonctionnement. Participer au TNLA aujourd’hui est alors pour moi l’opportunité de comprendre l’univers de la ferme et d’appartenir un peu plus à ce monde que je connais si peu, ayant essentiellement grandi en ville. C’est donc très enthousiasmée que je participe à ce projet formateur et motivant !»







 Julien TERRIER, 20 ans

 Originaire de Haute-Normandie

 « Après deux années de classe préparatoire à Paris, j’ai été admis à AgroParisTech. Dès mon arrivée sur le site de Grignon, j’ai décidé de m’impliquer dans la vie de la ferme. Etant vice-président de l’association AgroCôtéFerme, je m’occupe de la coordination du projet TNLA 2015. C’est pour moi l’occasion d’avoir un contact rapproché avec le personnel de la ferme et le troupeau laitier. J’investi une partie de mon temps pour la traite ainsi que pour le dressage des vaches. Enfin, cette expérience est pour moi un moyen de partager mon expérience dans le monde agricole. En effet j’ai grandi sur la ferme de mes parents dans l’Eure sur laquelle nous avons un troupeau de vaches allaitantes. »

dimanche 23 novembre 2014

Le Campus de Grignon


Le campus de Grignon

La première année du cycle ingénieur classique d’Agroparistech se déroule sur le site de Grignon.

Le site accueille, en plus des 330 étudiants, des chercheurs et enseignant-chercheurs dans les laboratoires de l’INRA : BIOGER, EGER, CBAI, ainsi qu'au CETIOM. Grignon, c’est aussi un club hippique dont les écuries sont classées, des terrains de tennis, un arboretum, des serres, un restaurant universitaire, des résidences étudiantes, et surtout un château du XVIIème siècle, le tout dans un parc de 300ha entouré d’un mur d’enceinte. Véritable écrin de nature au milieu de la plaine de Versailles, le campus offre aux étudiants un cadre agréable et unique pour l'ensemble des personnes qui vivent et travaillent sur le site. D'autre part, le campus se situe à moins d'un kilomètre du la ferme de l'école, une proximité géographique qui facilite grandement les échanges. Une partie du parc est boisée, le reste est dévoué aux pâturages ainsi qu'aux cultures céréalières de l'exploitation agricole.


Château de Grignon construit en 1636  


Dès 1826, le site accueille l’Institution Royale Agronomique, dont le 1er directeur est Auguste Bella. Grignon devient Ecole Régionale d’Agriculture en 1848 puis Ecole Nationale d’agriculture en 1870, et Ecole nationale supérieure d’agronomie de Grignon en 1960. En 1971, cette école fusionne avec l’Institut National Agronomique pour donner l’Institut National Agronomique Paris-Grignon INA P-G. En 2007, INA-PG, ENGREF et ENSIA fusionnent en une seule école, Agroparistech, Institut des sciences et industrie du vivant et de l’environnement.

Le château fut édifié en 1636 par le petit fils de Pompone de Bellievre. Les terres avaient été achetées en 1582 à Diane de Poitiers. Parmi les propriétaires successifs du château, on citera le maréchal Ney, le maréchal Bessières puis Charles X, qui en fit l’Institut Royale Agronomique.
Vous pouvez trouver davantage d'informations en cliquant sur les liens suivant :


Ci-dessous, le campus au Nord-Ouest et la ferme au Sud-Est


Du neuf à Grignon

Bonjour,

De retour de semaine de projet intense et riche en apprentissage, c'est l'occasion de poster les premiers articles sur ce blog.

Clémence, Anaïs, Thiphaine, Agathe, Elodie et Julien se font une joie de vous présenter Hélium et Hernani. Nous sommes heureux de constater que nos deux amies ont vite progressé suite au travail de l'équipe d'étudiants très motivés pour le TNLA 2015 ! Nous pouvons désormais les approcher sans qu'elles ne fuient et leur passer un licol est une tâche qui devient de plus en plus aisée après trois semaine de travail.

Nous vous les présenterons très prochainement dans les colonnes de ce blog.
Pour en faire un bref descriptif en attendant de plus amples informations, nos deux vaches sont de race Prim'Holstein et âgées de deux ans appartenant au troupeau de la ferme de Grignon. Elles sont depuis environ deux mois entrées dans leur première lactation à la suite de la mise bas d'un veau dans le courant du mois de septembre.

Nous vous tiendrons au courant très régulièrement de l'avancé de notre travail. D'ici là bonne lecture à tous !


L’association AgroCôtéFerme



Née en 2009 à l’initiative des étudiants de l’école, AgroCôtéFerme est une association incontournable dans la vie étudiante du campus de Grignon. En effet, de par la proximité géographique de la ferme expérimentale de l’école et du centre de formation des élèves ingénieurs en première année, il semblait nécessaire d’avoir une structure qui permet le renforcement des liens entre ces deux parties de l’école.

Brassage de la bière de promotion
Association du type Loi 1901, elle met en place chaque année plusieurs manifestations importantes au sein de la promotion. La plantation d’une haie faunistique dans le cadre d’Un arbre un élève, la fabrication de fromage en partenariat avec un laboratoire de l’INRA situé sur le campus à partir du lait de la ferme, le brassage de la bière de promotion avec Distrikt, soutien à l’équipe du TNLA, organisation des portes ouvertes de la ferme et le concours de chiens de bergers en sont quelques exemples.


Agneaux de races Romane
et Berrichon du Cher
D’autres actions sont menées par l’association sur des durées plus longues, à savoir la première année de la formation d’ingénieur. Parmi celles-ci on peut citer la traite des vaches et le biberonage des agneaux, chaque jour, matin et soir, les étudiants peuvent participer à ces tâches. Alors que la traite est pratiquée tout le long de l'année, le biberonage ne fait que lorsque les agnelages ont eu lieu c'est à dire  trois fois par an : en septembre/octobre, en février, et en juin. C'est pour les étudiants une excellente occasion de préparer le stage de terrain qui se déroulera en avril dans des exploitations agricoles ou des petites entreprises transformant dans le secteur de l'agroalimentaire.
Dégustation de fromages
Nous organisons aussi des dégustations de fromages environ une fois par mois. Ce moment convivial permet à la fois de découvrir la richesse du patrimoine fromager français mais également d’en apprendre plus sur les différentes méthodes de fabrication. Nous avons déjà présenté des fromages de l'Aveyron et d'autres de la région Alsace.
Aussi nous proposons chaque semaine une vente de des produits de la ferme à la sortie du restaurant universitaire.
Enfin grâce à l’association, les élèves peuvent s’ils le veulent participer à quelques travaux d’entretien rémunérés au sein de la ferme.



Voici la composition du bureau de l'association pour l'année 2014-2015 :



vendredi 31 octobre 2014

Mise en place du blog de l'équipe TNLA

Bonjour,

Ça y est l'équipe pour le Trophée National des Lycées Agricoles s'est formée et commence d'ores et déjà à construire son blog !
Il sera régulièrement alimenté par l'équipe pour vous tenir au courant de l'avancée de la préparation de nos belles des champs ainsi que des différents événements qui seront organisés !

A bientôt

L'équipe du TNLA